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Yves Besançon - périple en Asie

Yves Besançon : retour sur son périple en Asie

Partie 1

À la mi-juillet 2020, notre ami aventurier Yves Besançon nous envoyait des nouvelles de son périple en Asie :

Bonjour Yvon,
Après la Malaisie, la Thaïlande, le Myanmar et l’Inde de l’est, me voici au Sikkim, petit état Indien bouddhiste très montagneux coincé entre le Tibet, le Népal et le Bhoutan.
La suite se révèle un plus compliquée, l’Iran à ses frontières fermées, c’était le seul passage terrestre possible pour revenir vers notre douce France…
« Voyager c’est s’adapter », une fois de plus je vais devoir improviser.
Si tu as des clients avec des projets asiatiques cette saison, ça risque aussi d’être compromis.
Amicalement,
Yves

Entrée en Inde
Entrée en Inde
Arrivée au Sikkim
Arrivée au Sikkim
Nord Sikkim
Nord Sikkim

Partie 2

Fin juillet 2020, Yves Besançon nous a fait parvenir le compte-rendu de son retour plus que mouvementé en France !

C’est par un beau jour (où il tombait des cordes) d’avril 2018 que nous prîmes la route vers l’Asie.  13 mois et 20 pays plus tard, fin du voyage nous abandonnâmes notre monture chez un ami au sud de la Malaisie pour réintégrer nos pénates. Le 2 janvier 2020, je vole à nouveau vers la Malaisie, avec pour objectif, retour exclusivement par la route et retrouver des amis par ci par là sur le trajet. (Ma passagère est restée au pays contribuer au PIB après un an de congé sabbatique)

Malaisie, Thaïlande, Myanmar, le voyage est un long fleuve tranquille. Un coucou à Alex à Kuala Lumpur, une bise à Alain et Mee à Bangkok, un dernier visa manquant procuré, celui de l’Iran, achats de pneus neufs, splendide traversée du Myanmar en compagnie de Johanna et Mall avec qui nous partageons les frais d’un guide obligatoire, tout est prêt pour la suite du voyage.

Février, Aïe ça commence à se gâter, l’Iran a ses frontières fermées, impossible de contourner par la route en cette saison, je décide donc de passer par le Népal après l’Inde orientale et le Sikkim, je connais des transitaires à Katmandou qui nous (la moto et moi) achemineront en fret aérien jusqu’à Istanbul. Puis quelques jours de route et je serais arrivé à Avignon.

C’était le plan A.

Inde de l’Est, Sikkim, Népal et mise de la moto en caisse à Katmandou, entre temps la situation a sérieusement dégénéré, les frontières des pays se ferment les unes après les autres comme des dominos.

Plan B, je laisserai la moto chez un copain de copain près d’Istanbul et je rentrerai en avion.

Mise en caisse à l’aéroport de Katmandou

Mise en caisse à Katmandou
Mise en caisse à Katmandou

Jeudi 19 mars, La France est en confinement, ce n’est pas encore le cas au Népal.

Huit heure du mat’, enregistrement à l’embarquement, mais une note d’information provenant du gouvernement Turc interdit l’accès sur leur territoire aux ressortissants européens.

Katassstroffff, la moto part sans moi à Istanbul et je reste sur le carreau à Katmandou. Réservation immédiate pour un autre vol de retour, 3 jours plus tard, cette fois à destination de Marseille. Ouf, c’était le dernier vol avant la fermeture de l’aéroport et le confinement du pays. Trop content d’être rentré et choc de découvrir la France complètement désertée.

Et là commence un marathon administratif pour essayer de rapatrier la moto coincée dans les entrepôts de la Turkish Airlines à Istanbul. Courriels, courriers, téléphone, consultation, corruption, traduction, procuration, altercation, négociation, certification, retournement de situation, déception, facturation, documentation, exportation, prise de tête, en anglais , népalais, turc, français, toutes les procédures les plus compliquées ont été inventées, le tout en plein confinement où toute administration était fermée, un mois pour expédier la caisse d’Istanbul à Roissy, 3 semaines de plus pour la dédouaner et la sortir de l’aéroport et une semaine supplémentaire pour le retour en transporteur vers Avignon, un certain 11 mai le jour du déconfinement, ne me parlez plus des douaniers !!!!!

Voilà comment un voyage qui partait pourtant bien se termine en plan foireux.

Bon, il y a pire…

En attendant, nous pouvons nous promener dans notre belle France, en espérant partager à nouveau de belles balades ensemble.

Le voyage en quelques chiffres :

  • 60 000 km
  • 16 mois de voyage
  • 25 pays traversés
  • Que du bonheur, de la découverte et de belles rencontres.
  • Zéro ennui technique, même pas une crevaison, le pèlerinage à la « Mecque » Suzuki au Japon – Hamamatsu – y aura été peut-être pour quelque chose !
Yves Besançon - périple en Asie
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